Panique matinale, inquiétante, lancinante
Anxieté intense, angoisse indescriptible
Paralysée, je n’ose bouger.
Je reste seule, sans voix.
Appel à l’aide ma raison.
La nausée monte, attaque mon ventre.
Je suffoque de mon impuissance.
Le monde s’écroule.
J’existe soudainement face à la souffrance
à la douleur de mon âme
Mon corps est mort
Mon esprit devient visqueux
Je tousse et crache
Rien ne s’exorcise
Mon visage est défait
L’indifférence m’accable
et me plonge dans cet émoi douloureux
Je suis entourée de vide, de parois hérmétiques.
La solitude devient alors ma plénitude.