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Jour 8

La fatigue m’a eue
Encore un jour à tenir

Culpabilité du téléphone
Ne comprennent-ils pas?
Des mots, d’autres…

Plus tard

On pense à l’enfance comme à une époque merveilleuse.
La réalité, le monde et ses souffrances n’éxistait pas. Naïveté.Jugement subjectif de l’adulte.
Le travail avec les enfants est une prise de conscience, une grande tristesse émane de certains d’eux. Le visage contre le sol, caché, allongé sous une chaise, il pleure dans le silence. Leur monde est réel. Leur sensations de souffrances ou de joies sont d’une intensité extrême. Incompréhensible et impalpable pour nous adultes.

La sensation de craintes disparait lors de leur reconnaissance de tous les bruits de son habitat. Plus de sursauts. Le cerveau associe de plus en plus vite. Les pas sur le trottoir, les locataires qui rentrent, qui ouvrent leur porte, les voix des passants. Le pluie qui tombe, le voisin qui se douche, l’eau qui s’écoulent dans les tuyaux, le compteur électrique, la fuite d’eau qui goutte dans la bouteille d’évian.
La peur met mes oreilles à l’affut, je lutte jusqu’à échéance.

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