À ces heures
Tout semble désuet
Le malheur, le bonheur
Vertige sans cesse
D’un regard caresse
Il s’enfuit
À travers lui
On ne voit plus
Ni l’enfant maudit
Ni l’espoir déchu
De par ce coeur
Rongé et fatigué
De rancoeur et peur
Il s’envole et blesse
Sans délicatesse
Là, la pluie
Parcourt un vie
Semblant confus
De maladie
De sensations perdues
Restera
Le malheur
Le bonheur
Et le vertige sans cesse
De ton regard caresse
Mai 1995