Le réveil sonne, une main écrase le bouton du ‘snooze’. Elle se retourne,
soupire, s’enveloppe dans le duvet trop chaud. Il se lève, le visage encore
embourbé de sommeil.
Somnolente, elle le regarde se preparer.
La première cigarette est douce. Lui allège la tête.
La rue s’emplit, les premiers passant, la première voiture.
Le bus double-decker passe, le bruit etouffé des freins du suivant la rassure.
Il est temps d’affronter le temps nouveau.
La chambre reste stoïque à ses émois, seules les plantes s’assèchent.
Septembre 1998