Des “Darling” par çi, de “My Love” par là, moeurs et humeurs de cette
capitale sublime dans ces contradications. De sa beauté, de ces meurtres,
rubans jaunes, vélo abandonné, gang de Brixton. Londres dans sa cruauté,
ses petites mains d’enfants appuyés aux fenêtres de voitures, de ce ciel
bleu et aux quelques nuages si bien depeint par Magritte.
Et toi, composite de milles visages, idéal et rêve d’une romantique cynique,
mari, amant, du narcissisme et de l’égocentrisme. Moi le pion,
humour salvateur de ce monde observateur de cette odeur de printemps, de
voiture… Rancide.
Corps étranglée. Les vapeurs du vin, regard échange, timidité et seule la
mort est certaine. Toi amie douce, insecure, j’apprends de toj et vice versa.
Rire avant d’être enfermée dans cet asile à chercher la sortie, patients assis,
marchant, me criant de m’arrêter et secours de cet homme, clé ouvrant toute
les portes, me disant, derrière l’escalier de secours, une petite porte en bois
bleue et son dernier conseil avant de repartir de cet asile ivre de toi, de
l’idee de toi, de vous de la vie. Ce conseil du guarde de securité de l’hôpital,
fuyant mon regard, me conduisant dans le cimetière de chaises, de tables,
de matériel médical, couloirs sombres à la peinture décrépie de cet hôpital
psychiatrique, le plus renommé de Londres et de l’Angleterre, maison de
l’Insitut de psychiatrie, de recherche. Et lui, toujours évitant mon regard
me conseille et m’ordonne: “Make sure you close the door behind you”.
Toute la folie de Londres entre mes mains, derrière cette pettie porte en bois
bleue.
Ironie, sourire, la vie, Londres dans toute sa splendeur, beauté et cruauté.