Refléxions, Uncategorized

Qui sommes nous? Je suis – on est….Charlie Hebdo?

Evènements Paris – attaque terroriste au Charlie Hebdo

Cercle vicieux
Faire l’autruche
Ou se trouver
Funambule entre l’espoir
Et le désespoir
Entre le respect
Et la colère
Liberté d’expression
En français
Freedom of speech
En anglais
Traduction différente

La linguistique est importante

Défaire refaire
Analyser son sens
Passer
Des Droits à l’horreur
Au Droits de l’homme
Revenons
A cette conjugaison
Historiquement
Parlons
Définition

Je cite:

L’article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme de 1950 (qui s’adresse à tous les États membres du Conseil de l’Europe, beaucoup plus large que l’Union européenne) dispose :

« 1 – Toute personne a droit à la liberté d’expression. Ce droit comprend la liberté d’opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu’il puisse y avoir ingérence d’autorités publiques et sans considération de frontière. Le présent article n’empêche pas les États de soumettre les entreprises de radiodiffusion, de cinéma ou de télévision à un régime d’autorisations.
2 – L’exercice de ces libertés comportant des devoirs et des responsabilités peut être soumis à certaines formalités, conditions, restrictions ou sanctions prévues par la loi, qui constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité nationale, à l’intégrité territoriale ou à la sûreté publique, à la défense de l’ordre et à la prévention du crime, à la protection de la santé ou de la morale, à la protection de la réputation ou des droits d’autrui, pour empêcher la divulgation d’informations confidentielles ou pour garantir l’autorité et l’impartialité du pouvoir judiciaire. »

Jurisprudence (Cour européenne des droits de l’homme, 7 décembre 1976, no 5493/72, Handyside c/ Royaume-Uni) :

« La liberté d’expression vaut non seulement pour les « informations » ou « idées » accueillies avec faveur ou considérées comme inoffensives ou indifférentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiètent : ainsi le veulent le pluralisme, la tolérance et l’esprit d’ouverture sans lesquels, il n’est pas de « société démocratique ».

On dit
On écrit
Sans pensées
Sans réflexions
On choisit son camp
Choquant
Les détails sont déroutants
On objectifie
Pour mieux tuer
Cela pousse au questionnement
De nos valeurs
De nos politiques
Et de la psychologie

Espoir
3 millions
Rassemblement
9 et 10 Janvier
Toutes religions
Toutes ethnicités
Enfin réunis
Calmement
La paix
Dénominateur commun
Condamnation de la violence
Cela va de soi
Automatiquement
Sainement.

Nos processus psychologiques
Naturelles:
Trouver un fautif
est un infinitif
On doit questionner
Nos loyautés
Pour se retrouver.
Il est plus facile de trouver
Sa place
Dans la réaction
Plutôt que l’action
Dans le bon ou le mauvais
Dans la lumière
ou dans nos ombres,
On se perd
Dans les extrêmes.

Par example:
Le sombre de nos penseés,
Spontanées,
Nous font
Automatiquement juger
Dans ces secondes
Ces moments
Non contrôlées
Par la raison
Où notre censure
Interne
N’est pas encore réveillée
Rien n’est
Politiquement
Correcte.

Le siège volé dans le métro
Le bousculement dans une rue
Encombrée
Les embouteillages
La dame qui coupe la file
D’attente ou à la caisse
L’impatience de ne pas comprendre
un accent ou de se faire comprendre
Pousse à insulter et à perdre
Nos civilités.

Soyons honnête.
Et prenons note
De nos impulsions, nos pensées.
Une fois celles-ci acceptées
La raison, la pensée, la réflexion
L’education
Nous empêche d’agir
Sur nos émotions
Nos impulsions
Et nos redevenons
Citoyens respectueux
Dans les meilleurs des cas.

Les grands de la psychanalyse
Klein, Mélanie, surtout
Dans ces observations
Du developement de l’homme,
Remarque que l’ambivalence
Enter le bon et le mauvais
La lumière et le sombre de nos pensées
Amène à l’ambivalence
Et à ‘la position dépressive’
Ni colére
Ni joie.
Un mélange
On est au milieu
Où on ne touche pas le bord
Où on n’a pas pieds
Donc plus difficile de se trouver
que quand on se situe contre les parois
Du jugement
Du ‘qui a tort’
‘Qui a raison’.

Accepter notre extrémisme
Nos ‘istes’
Et un risque.
Notre défence
Est de les projeter
les evacuer chez les autres.
Avec un air supérieur
Même provocateur
Un monde ou les méchants
Sont identifiés
Ce qui évite tout questionnements.

La réalité de devoir
Se construire
Avec nos pensées
Nos jugements.
Cette petite voix
Rapide est audible
Qui parfois nous fait
Rougir de ce qu’on a oser
Laisser
S’échapper dans nos pensées
Et écorche l’idéalisme
de ce que l’on aimerait être
ce que pense qu’on devrait être.
Apporter un peu de sagesse
Si on arrive à accepter
Ces aspects de nos personnalités
Nous permet un débat plus modérés.

On se déforme
Ou on se forme
En réaction.
Au dépend
de la réflexion.
L’action est de reconnaître
Nos jugements
Nos noirceurs
D’illuminer ces recoins
Qu’on preferait abandonner
Aux ‘istes’
Là seulement
On peut questionner
Ré-evaluer
Retrouver l’espoir
Et se battre pour nos valeurs
Et pour notre société.

Repartir sur des bases
Ne pas tomber dans les clichés
Les ‘pareils’, les ‘tous’, les ‘toujours’
Les certitudes.
Cela demande qu’on regarde
Les droits de l’homme au plus prés
Qu’on revisite nos habitudes
Qu’on se remette à la philosophie
A La linguistique
AU contexte
Et à la politique.
Au VIeme siècle avant Jésus Christ
Des sages en Perse
Le cylindre de Cyrus
Le droit de choisir sa religion
Et droit à l’égalité raciale.
Zoom 2015
Evolution?

Doit-on admettre
Notre défaite
Quant a la violence
Humaine
Partie intégrante
Mais généralement latentes.
Pour la plupart
D’entre nous
Doit-on essayer de comprendre
Cette violence
Qui n’a finalement peut de variance
Au cours de notre Histoire.
Ces meurtriers avec une cause
La psychologie de ces extrémistes
Qui prennent religion et adhésion comme prétexte
Est finalement, la même que celle des gangs.
Trouver une famille
Trouver une adhésion
Une compréhension, une direction.
On en revient a la psychologie criminelle
Aux études neuroscientifiques
Du cerveau de l’homme.

Finalement pour finir
Je me dirige
Vers la conclusion
Ecrite par Gary Younge:


(…)These were, for the most part, not accidental targets. Nor were they acts of insanity. They were calculated acts of political violence driven by the incoherent allegiances of damaged and dangerous young men.
They are personally responsible for what they did. But we, as a society, are collectively responsible for the conditions that produced them. And if we want others to turn out differently – less hateful, more hopeful – we will have to keep more than one idea in our heads at the same time.

 

Par défaut